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et encore...bcp de petites gouttes...

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Message par famille ds Sam 12 Déc - 18:31

quelque chose qui me parle...
http://www.maison-de-sagesse.org/republique-dominicaine.php


Et, Un témoignage (réf LBR.ca-Le Bulletin régional)
Les écoles du Batey - Par Valérie Bouchard
Lors de ma visite en République Dominicaine, j’ai eu l’impression de découvrir le monde.

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- / LBR.ca / - J’ai eu l’impression qu’ici au Québec, nous vivons dans un rêve et que lorsque l’on se réveille, et que l’on voyage un peu dans un autre but que de se faire bronzer bien sûr, et bien on sort très vite de notre rêve pour côtoyer les vraies réalités de la vie. J’ai vu des aspects d’une réalité que je ne connaissais pas du tout. J’ai donc vu la misère. Ce que l’on ne peut voir ici dans un pays si bien nanti que le nôtre.

Lors de mon court périple dans la réalité, j’ai visité un tas de choses, dont 2 écoles. L’une des 2 écoles était une école publique où les enfants pouvaient y aller à condition d’avoir des papiers qui prouvent qu’ils ont une nationalité, ce qui n’est pas le cas pour plusieurs enfants haïtiens qui naissent en République Dominicaine. Donc les enfants qui peuvent aller dans cette école se font fournir un uniforme par une dame appelée Lisette Tremblay. Cette dame ramasse des fonds afin de donner du matérielle aux enfants qui vont à cette école publique. Elle s’occupe aussi de venir en aide aux enfants n’ayant plus de parents. Cette dame que nous avons rencontré tout à fait par hasard, nous a aidé à nous rendre dans cette école où certaines classes ne possèdent que 3 murs de tôle avec un plancher en terre battue. Nous étions scandalisés par le manque de tout qu’il y avait dans ce qui semblait être une école publique, mais nous avons été tout de même contents d’apprendre que ces enfants qui allaient dans cette école, allaient être éduqués comparativement à ceux de l’autre école.

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Dans l’autre école, je ne sais pas si l’on peut appeler cela une école car c’est une église transformée quelques fois par semaine pour l’occasion, en un lieu où une dame appelée Bella Dorvil, fait venir les enfants haïtiens pour leur apprendre des comptines et des prières. Ce que cette dame fait est un travail formidable. Elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour donner du sens à la vie des enfants du Batey. Elle essaie comme elle peut de leur enseigner, comme elle sait le faire, un peu de français, de l’anglais, de prières et surtout, de la discipline. Car une des règles pour être admis à l’école publique, c’est d’avoir un minimum de discipline. Ce que les enfants de l’école de madame Bella n’ont pas eu la chance d’avoir. La pseudo école est un endroit tout à fait chaotique où il n’y a même pas de table pour écrire, seulement des bancs que les enfants s’amusent à sauter par-dessus.

Donc, à la suite de ces 2 visites, on ne peut rester froid et ne rien faire. On a le goût d’essayer, nous aussi, d’entrer dans cette réalité malheureuse pour aider ces gens qui sont dans un immense besoin.

Valérie Bouchard
Alma



http://www.maison-de-sagesse.org/republique-dominicaine.php

Et ceci...
Esclaves au paradis
Au superbe décor caraïbe de la République dominicaine, il y a un envers. terrible. Des zones de non-droit, dans la construction ou dans les plantations de canne, les bateys, où vivent des Noirs, dans un pays métissé. Exclusivement des Haïtiens. L’album de Céline Anaya Gautier (texte de Jean-Marie Théodat) (1), c’est d’abord la conclusion, d’une extrême densité, de mois et de mois passés dans ces bateys. Des mains qui parlent autant que les visages, des natures mortes à l’intérieur des cases... Et la mer de canne, si photogénique, face aux machettes.
Des femmes, quelques vieillards, des enfants apatrides, donc sans école et souvent sans soins, des hommes surtout : un monde d’hommes venus de Haïti pour la récolte, la zafra, et espérant, fortune faite, s’en retourner. Payés au rendement (15 centimes d’euro l’heure), même à douze heures par journée, ils restent. D’autant que le document qui tient lieu de bulletin de salaire est un ticket de pesée qui n’a cours qu’à l’épicerie de la plantation. La loi du sol s’imposait encore en 2004 (elle a été modifiée depuis). Sans conséquence pour les enfants haïtiens, à qui on refuse les papiers. En auraient-ils qu’ils ne seraient que des Dominicains très noirs, tout aussi expulsables de fait. Vers un pays dont certains ne connaissent pas la langue. Le gouvernement dominicain sait qu’il est hors la loi. Mais l’incapacité des autorités haïtiennes à protéger qui que ce soit et l’utilité de ces travailleurs sans droit comme bouc émissaire, dès que monte la tension sociale, valent bien quelques accrocs...

Christophe Wargny.



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Lire également « Notre combat », par Serge Halimi, octobre 2009.


Édition imprimée — juillet 2007 — Page 25
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